Porte de soute
Il semble simple d’installer une charnière et une serrure, puis l’affaire est dans le sac. Sauf que la charnière s’ouvre vers le bas qu’elle est apparente et que la serrure n’a pas de loquet (petit truc avec un ressort qui permet de la tenir fermée sans serrure).
Je voulais une porte de soute qui se ferme naturellement en vol, donc articulée verticalement du côté de l’avant. D’une fermeture avec un loquet et une serrure, je n’ai pas trouvé les charnières, car elles ont une cinématique un peu compliquée. La porte une fois fermée doit comprimer correctement le joint tout au tour et ne plus être visible. Cette configuration existe sur les portes de soutes de certains Cessna 172.
Comme d’habitude, je suis passé derrière mon ordinateur pour dessiner les pièces introuvables, dans la bonne taille et d’un poids aéro.
Tout d’abord, les charnières, une difficulté, c’est qu’elles sont implantées sur la cellule en carbone et qu’il n’est pas prévu de méplat pour poser les charnières. Il faut ce contenter du bord tournant plat de 13mm pour arrimer l’ensemble.
Charnière : partie fixe, partie mobile, cache-charnière. Le loquet est un hybride de pièces dessinées et de la réutilisation d’un mécanisme de loquet de mobil-home, trop volumineux et lourd.
