Le toit
Depuis que j’ai reçu la dernière documentation avec le toit amovible, j’ai cogité sur la modification que j’avais envisagée bien avant cette publication. En effet, il était logique de pouvoir accéder au « top box » par le dessus en cas de nécessité.
Cette documentation n’a fait que conforter mon intuition.
La pratique, j’ai demandé à Sling si cette modification était possible réponse oui, mais c’est beaucoup de travail. J’ai envie de dire : « On a l’habitude. »
Première investigation : le toit a été inspecté afin de vérifier l’alignement et les dimensions. Sur ma cellule le bord d’attaque n’est pas perpendiculaire à la cellule, biais de 10 mm sur la longueur. Une fois cette anomalie rectifié le toit est trop court de 10 mm.
La mise en œuvre, voilà les étapes que j’ai appliquées :
– Montage d’un chantier dans un couvercle d’une caisse Sling, mise en place d’une règle pour l’alignement sur un côté.
– Découpe du toit à 600 mm de l’arrière (scie circulaire avec une lame diamant) pour rendre accessible la dernière ranger de rivets du « top box », Sling coupe un peu plus loin, ce qui masque cette dernière rangée ?
— Préparation des parties à stratifier. Le fond est moulé sur une plaque de Polyrey sur laquelle j’ai posé deux bandes de doubles faces pour maintenir les deux bouts du toit en bonne position et permettre un démoulage correct. Cette préparation tient compte des 10 mm à récupérer pour avoir la bonne longueur du toit. Pour la plus grande pièce du toit, j’ai choisi du scotch aluminium et une petite cornière plastique pour assurer une découpe précise de la surface de contact. Ce dispositif permet un bon démoulage, ne pas oublier de protéger aussi la tranche du grand côté avec le scotch. Ne pas oublier de combler le lamage dans chaque bout.
– Passage d’une cire de démoulage en protégeant (sotch de peintre) la tranche arrière qui, elle, doit adhérer au remplissage.
– Stratification, préparation de bandes de tissus de verre (1 bande de 200 gr, 1 bande de 120 gr de carbone, 1 bande de rowing de 120 gr, sans tissu d’arrachage. Au préalable, les 10 mm à combler l’ont été principalement par des lanières de fibre de carbone, très pratique pour ce type de remplissage.
– Préparation de 300gr de résine époxy, application au contact, rouleau pour enlever les bulles ….
– Après 24 heures de polymérisation, l’épreuve du démoulage. Tout s’est bien passé. La cire, le Polyrey et le scotch aluminium ont fait leur travail. La lèvre a rattrapé les 10 mm de différence et suit parfaitement le profil de la partie avant. Il ne reste que quelques finitions vraiment minimes.
La prochaine étape est de stratifier la partie fixe sur la cellule.
