Train avant.

1 octobre 2024 0 Par Daniel

Tout d’abord fabrication d’un support sommaire, mais suffisant pour maintenir le support moteur et la roulette en place.
Une fois assemblée, la première opération est d’équiper la roue d’un pneu. La d’entrée, je m’en suis aperçu bien plus tard, la valve est mal montée, je la trouvais bien grande en faite elle fait un circuit étrange passant par le voile de la roue pour ressortir de l’autre côté. Cela n’est précisé nulle part dans la doc pas une photo pas un dessin n’explicite ce montage.
Donc démontage et passage correct de cette foutue valve.

Ensuite, montage de la roue sur la jambe de train la l’entretoise du milieu ne laisse pas passer l’axe de la roue, heureusement que je dispose d’un alésoir réglable de la bonne dimension +- 16 mm. Petite séance d’alésage sans écraser l’entretoise. À la suite le tout rentre très ajusté, mais rentre.

Mise en place du carénage de roue, comme à l’habitude, les pièces en composites demandent pas mal de persévérance pour les ajuster. Notamment pour le raccord des formes avant arrière.

Ma façon de faire, perçage des deux trous repérés sur le carénage avant, montage sur la jambe de train pas de difficultés particulières. J’ai opté pour un positionnement haut au plus près de la jambe de train que je trouve personnellement plus esthétique.
L’assemblage par les deux trous prépercés, ou plus exactement une cuvette précise dans le composite, permet par rotation un positionnement plus ou moins près de la jambe de train. De tous les Sling que j’ai pu voir en réalité ou photo toute cette pratique, pas de préconisation dans le manuel.
Une fois ce parti pris présentation de la partie arrière, la quelques compromis sont nécessaire. La partie basse colle pour le mien parfaitement à droite, mais pas à gauche c’est loin d’être parfait. Ensuite, sur toute la hauteur, le positionnement oblige à couper, poncer la longueur excessive de la partie avant pour qu’elle colle au lamage. Après une dizaine, voire plus de montage démontage des deux parties, je suis arrivé à un bon compromis au niveau du lamage. Mais ce compromis met en évidence de petits défauts de raccord de formes.
À gauche, un creux sur la pièce arrière à droite une bosse sur la partie avant. Pour raccorder de façons satisfaisantes les deux parties et toujours dans un but esthétique, deux petits shintos s’imposent. C’est loin d’être fini maintenant il faut repérer et percer les deux vis qui tiennent en bas la partie arrière et la pas de repaires. Petit commentaire bien faire l’ajustement des deux parties avant de percer ces trous.
Comme déjà fait précédemment utilisation de deux petits lasers à 10 balles pour repérer le bon positionnement attention de bien immobilisé la roue, le moindre changement angulaire déplace le trou.

Dernier détail j’ai dessiné et imprimé un cache en haut du carénage pour boucher le trou béant et disgracieux, bien entendu avec la aussi une préparation du haut qui ne tombe pas correctement

Voilà, il ne manque plus que les quarts de tour Dzus D8 pour finir le travail.
Là encore, il faut être persévérant : les Dzus D8, que j’ai trouvés très séduisants sur le papier, ne se vendent pas en France. Après une recherche, je l’ai finalement trouvé en détail en République tchèque.

Les D8 se posent facilement à l’aide d’un gabarit et de deux rivets de 3,2 mm à tête fraisée. La tâche la plus délicate est de déterminer la longueur du quart de tour, car les épaisseurs du composite ne sont pas uniformes. Heureusement, les quarts de tour sont disponibles en millimètres précis.